24 Juillet 2016
Sortons un peu du cadre :
Lorsque ma fille montre des premiers signes de puberté, je m'insurge contre ces perturbateurs endocriniens, cocktail de chimie que mixent les lingettes faiseuses de cuisine étincelante, les crèmes hydratantes faiseuses de peau scintillante, les pesticides faiseurs de pommes brillantes et j'en passe...
Et puis, je réalise qu'elle a neuf ans. Et que cette puberté ne s'annonce pas du tout précocement mais complètement dans ses clous.
Et puis, je réalise que si je vieillis et si elle grandit, ce n'est pas (peut-être...finalement...en fait) la faute des industriels faiseurs de Bling-Bling.
Hop, j'arrête de faire semblant de ne pas voir...
Et on file acheter des soutiens-rien en 70A, juste pour le plaisir de partager cela, toutes les deux, et juste pour essayer d'arrêter d'oublier de prendre le temps de la voir grandir (six à la suite..."infinitivement"...)
Où le blog donneur de leçons se transforme en thérapie maternelle... Oups...