28 Septembre 2016
Un pharmacien qui vend trois crèmes hydratantes de para alors qu'un bon tube de Dyxyrel y aurait suffi.
Un ostéopathe qui propose un pack GRS pour les mini-mimi-athlètes en devenir. Pas de remboursement en cas de pack non intégralement utilisé.
Un pédiatre qui facture cent-dix euros la consultation de douze minutes.
Un psychanalyste qui demande le paiement d'une consultation non assurée, annulée par lui-même. Ça fait partie de la thérapie, Madame.
Un cabinet médical qui facture les pesées de nourrissons. J'entends bien : le fait de poser son bébé sur la balance.
Des professionnels en naturobiosteopathie qui proposent des ateliers massage ou portage à prix exorbitants.
Une crèche privée qui offre une heure de garde gratuite sur remise du coupon à découper dans le journal.
Une sage-femme à domicile qui pèse les nouveaux-nés tout habillés. Allez, hop hop hop.
Des coachs en parentalité, allaitement, remise en forme du post-partum, conjugalité...
Des industriels qui produisent des laits Bio ou relais. Là où les normes pour l'alimentation infantile sont bien plus drastiques que pour les filières Bio. Et là où, je vous le demande, pourquoi un enfant qui a été allaité aurait droit à un lait meilleur (parce que plus cher) que son copain au bib depuis la naissance? Même poudre. Étiquettes différentes.
Ya des consciences qui se perdent. Gargantuesquement, même.