7 Avril 2017
Ah oui...quand même... Aux États-Unis, il existe une boutique oùssque les petites filles peuvent acheter tout ce qu'il faut pour leur poupée et la même chose pour elles-mêmes. De la jupette àla casquette, des maillots de bain aux souliers de satin, des lunettes aux chaussettes...
Genre vous voyez les mamies qui s'assortissent au petit manteau de leur caniche?
Et bah voilà. Pareil pour les petites filles et leur poupée.
Sauf qu'en plus, elles peuvent aussi faire percer les oreilles de leur poupée, faire coiffer leur poupée, payer une pédicurie à leur poupée...
Que même dans les toilettes du magasin, ya des porte-poupées pour faire pipicacapeinard.
Et, puis, comble du chic et de l'ouverture d'esprit américain, il y a bien sûr les accessoires en rafale. Le summum étant le kit pour poupée diabétique.
Ce qui paraît étrange c'est que le modèle de poupée qui sert de pivot à ce commerce modeste est absolument longiligne sans autre version possible. (déclinée au masculin, quand même, pour que la fratrie s'y retrouve)
Et le pire, le pire, c'est que l'on est évidemment séduits, parents et enfants...qu'on n'en ressort que les sacs pleins et que l'on ne rêve que d'y retourner.
Avoir l'esprit critique n'exclut pas d'avoir une pratique critique. N'en déplaise à moi-même.
D'ailleurs...qui veut bien développer le concept, avec moi, en France?