18 Mai 2017
Dans les quartiers où mes collègues et moi officions, nombre diplomates résident.
Avec leur petit personnel, familles migrantes, au gré des missions de leurs patrons. Considérées à tort comme privilégiées puisqu'affichant une adresse prestigieuse. Mais reléguées dans de misérables greniers. Avec paie dérisoire, quotité horaire in(dé)finie, absence de couverture sociale (enfin avec possibilité théorique de prétendre à une assurance privée prohibitive).
Donc il y a le petit personnel, infiniment respectable de dévouement.
Et puis, il y a les diplomates eux-mêmes.
Et puis il y a les enfants des diplomates.
Qui, à l'instar, de leurs frères humains enfants, peuvent se trouver victimes de maltraitance, de carences, de négligences, de la part de leurs parents.
Sauf que là. On n'entre pas. On n'est pas sur le territoire français. Notre loi n'est pas la leur.
Nous sommes dans une sacrale impasse...