26 Mai 2017
Quand j'étais petite, j'adorais la mélancolie. L'apanage de l'enfance heureuse.
Je pleurais en chantant ''Stewball''.
Je jouais à la maman SDF avec ses enfants-poupées.
Mes Doudous souffraient toujours de handicaps divers.
Le malheur me faisait rêver.
Je ne savais pas la tristesse.
Aujourd'hui, je crois la connaître.
Pour l'avoir entendue, ou lue, racontée par d'autres.
Pour l'avoir vue dans des regards perdus dans le lointain.
Pour l'avoir pressentie dans un soupir. Dans une colère. Dans une rage.
Pour l'avoir vécue. Dans une moindre mesure.
Enfin j'espère la connaître.
J'espère que ça n'est encore plus douloureux. J'espère que je ne me joue pas encore la tragédie.
Et la mélancolie je la conspue. Je l'exècre. J'ai envie de chanter ''Tatayoyo'' en hurlant de joie.