13 Juin 2017
Une maman raconte, devant son fils de cinq ans, le viol qu'elle a subi, enfant. Elle raconte ça de façon très crue. Avec tout plein de détails bien bien glauques.
Lorsque le médecin, qui a assisté à la scène, s'en étonne, elle explique :
'' C'est exactement comme les campagnes pour la sécurité routière. Montrer des images chocs pour protéger les gens''.
Ça nous parle de quoi?
- De psychotraumatisme. Maman a vécu quelque chose d'intolérable, lorsqu'elle était petite fille. Elle n'a jamais pu assimiler, digérer, appréhender ce drame. Un bout d'elle s'est éteint. Tout peut le réveiller, et surtout du sens : Une odeur, une sensation tactile, une image, un son... Et il lui faut vivre encore et encore cet effroi pour pouvoir s'en libérer. Pour pouvoir remettre de la temporalité. De l'avant. Et surtout de l'après.
Mais cela peut-il se faire aux dépens de son fils joli tout neuf?
- Ça nous parle de protection de l'enfance (d'hier, pour elle. Et d'aujourd'hui pour l'enfant). Ne pas reproduire les manquements de l'époque. Protéger cet enfant sans détruire plus fort sa mère...