Et on l'appellerait Quezac. Non, j'déconne.

Votre enfant ne vous lâche pas : ''Un chien? Un chat? Un cochon d'Inde? Un rat? Une drosophile?...''

Alors de deux choses l'une. Ou vous n'êtes pas complètement complètement contre et vous craquerez.

Ou vous êtes complètement complètement contre et vous ne craquerez pas.

Ou vous êtes enceinte. Et ce sera un petit frère. Et ce sera déjà pas mal. Et ça fait de trois choses l'une. Du coup.

Si l'on reprend l'hypothèse première. Vous allez craquer.

Pourtant tout s'y oppose : Les excréments. Les poils. Les odeurs. Les vacances. Les copains allergiques. Le prix du vétérinaire. La gestion du deuil.

Car oui.

À moins d'investir dans un cachalot, un chimpanzé ou une tortue de mer...

La mort viendra un moment agiter cette douce harmonie entre deux espèces.

Mais je ne crois pas que ce soit un mal. La mort est un des piliers de la vie.

Les enfants ont souvent bien moins d'appréhension que nous par rapport à ça.

Surtout avant cinq-six ans. Après c'est plus compliqué. Immuabilité ayant germé dans leurs petites têtes bien faites.

Mais être confronté à la mort, c'est tellement essentiel dans la construction d'un petit d'homme. Appréhender le chagrin. Comprendre que l'on peut le dépasser. Que l'on peut se souvenir aussi. Que l'on peut être triste voire mélancolique. Et que, même ça, ça peut faire du bien. Ça peut faire se sentir encore plus vivant!

Je ne parle évidemment même pas des bénéfices secondaires : ''Qu'est ce qui te ferait plaisir et te consolerait un peu? Un poney? Ton poids en Bueno ? Un alligator?''

Mais vous allez craquer. Parce que c'est trop mignon. Parce qu'en ce moment ya pas trop de renouveau sous le soleil. Parce que rien n'est plus important que de faire plaisir à votre enfant. Parce que, en fait, votre rêve à vous, ce serait d'avoir une licorne. Pas une grande. Non.

Pas forcément une très grande...

Mais une vraie.