12 Avril 2018
(Encore d'après Josette Serres, docteure en psychologie du développement)
Bon bah. C'est pas non plus un scoop.
La tête de bébé, c'est le truc le plus volumineux de son corps. Genre un quart de son poids à la naissance. Voilà. Comme si votre tête à vous faisait un quart de... Bref.
Donc, partis de cette vérité, nous comprenons aisément ce que le pédiatre Albert Grenier a démontré avec la motricité libérée. Si l'on maintient la tête d'un nouveau-né et qu'on l'asseoit, il est capable d'attraper un objet. Volontairement. Un nouveau-né. Bah oui. Toutes ces petites forces ne sont plus concentrées vers le seul fait de lutter contre la gravité pour tenir ce boulet de tête. (ah non mais regardez les vidéos ! Ça change de PeppaTruc et c'est tout aussi intéressant
https://youtu.be/VwWT08uT1_E)
Toujours à partir de cette notion de "Grossetêtetut'esvu", l'on peut aisément comprendre que les tout-petits ne soient pas à l'aise sur une petite chaise, à table. Toute l'énergie est consacrée à tenir cette tête. Epaules et bras ultra contractés. Seuls les coudes et les poignets sont libres. La purée va voler.
Enfin et toujours basé sur le postulat "Tu l'as vue ma grosse tête", nous comprenons pourquoi les petits courent tout le temps. Tu vois la grosse tête. Tu vois les minipetits pieds ? Pour ne pas tomber, il faut avancer et pour encore plus de stabilité, il faut courir.
"Arrête de courir, tu vas tomber !"
Et bien non...
"Arrête de pas courir, tu vas tomber !"