13 Septembre 2018
Il force le respect.
Je peux le dire. C'est pas mon fils.
Ce serait chouette. Ça me rendrait hyper fière.
Mais c'est pas mon fils.
Vous allez penser : " C'est bon. Le laïus élogieux sur son beau-fils, elle nous l'a déjà fait l'autre jour. Faut qu'elle change de thème".
Mais. Des beaux-fils eh ! J'en ai deux.
Vous allez penser : "Ah bah. Elle culpabilise de pas avoir fait égal-égal pour le frangin!"
Oui. Là, vous avez raison. Mais cette culpabilité n'est pas vaine. Elle se justifie par ce qu'il est :
Un putain de beau mec. Délicat. Attentif à l'autre. Cultivé. Avec un humour qui décape en délicatesse. Et un verbe pfffff qui le pose là. En plus il cuisine hyper bien. En plus.
C'est vrai. Il bosse dans un truc bizarre de banques et de conseils juridiques de j'y comprends rien et de je suis pas sûre de bien vouloir comprendre.
Mais même pour ça je l'aime. Ça permet de le chambrer. À se demander s'il n'a pas choisi cette voie rien que pour la joute verbale.
Et puis surtout, les autres sont libérés. La fratrie j'veux dire. C'est bon. Y en a un qui fait du droit. Y'a plus que les cases "médecine" et "dans le social" à cocher.