Non. Le logement social n'est pas une fin en soi.

Des dilemnes...

On est tous exposés, un jour ou l'autre, à des dilemnes. D'impact plus ou moins important.

Des petits dilemnes. Et d'énormes dilemnes.

Des moyens dilemnes. Et de moyens dilemnes.

Aujourd'hui, un dilemne colossal est venu exploser à ma figure de quarantenaire toute neuve :

C'est l'histoire de parents extraordinaires. Une aînée malade du spectre autistisque. Côté plutôt opaque du spectre. Et des bébés jumeaux nés trop tôt mais ça va.

Ils ont déménagé loin, il y a quelques mois, à la faveur de l'obtention d'un coquet logement social. 

Sauf que là où ils sont désormais... pas de disponibilité pour les soins de l'aînée.  Pas d'AVS pour l'aider à l'école.  Pas de places en crèche pour les bébés.

Listes d'attente depuis un an.

Un logement vaste avec jardinet. Certes. Oui.

Ils avaient hésité à partir.

Ils réfléchissent maintenant à revenir dans le logement initial. 12 m2. Les WC qui sont aussi la douche et l'évier. 

Mais des soins pour leur fille. Et l'école. Et la crèche. Sûr et certain. 

Est-ce un dilemme du genre humain ?

On peut pas faire mieux en 2019 ?