La solidarité. C'est tout le temps.

Oui c'est vrai...

Télétravailler avec les enfants, c'est compliqué.

Faire en plus de l'enseignement des tables de multiplications et de l'histoire de France, c'est compliqué. 

Faire la queue dehors parce que le flux des clients est régulé au supermarché, c'est compliqué. 

C'est douloureux, tous ces témoignages de souffrance quotidienne dans les médias.

Mais...

Certaines associations ferment aussi.

Stop les distributions de couches et de lait. Édit : de nombreuses associations ont réorganisé leur travail. Les distributions ont très rapidement repris.

Stop les lieux d'accueil de jour pour les familles qui dorment dehors. 

Stop les écoles, lieu-ressource stable pour les enfants sans domicile fixe.

Stop les visites de l'éducateur qui apportent un peu d'aide. Édit : quelques jours de suspension puis des liaisons téléphoniques ont été organisées. 

Stop les sorties salvatrices à la bibliothèque avec les bénévoles. 

La crise creuse les inégalités.

Même si...

On s'organise.

Les crèches qui ferment vont donner leurs denrées aux plus démunis. Par exemple.

Quand même... 

 Pensez à eux.

Ça sera tout de suite moins pénible de préparer les spaghettis carbo, en surveillant la cadette qui recopie sa poésie, tout en visioconférençant avec le patron.