23 Janvier 2017
Ya des crèches, comme ça. Complètement fantastiques. Où tout est parfait. Mais vraiment parfait. Il y avait celle de mes filles (Extraordinaire Anne. Les gens extraordinaires partent trop tôt. C'est leur raison d'avoir été).
Et puis il y a celle-ci :
Dans celle-ci, l'équipe a écrit le projet autour du livre. Le quartier est sensible (c'est mignon 'sensible', ça veut bien pas dire ce que ça veut dire). Alors, dans cette crèche de ce quartier, le livre ne va pas, toujours ni pour tous, de soi. Enfin, sauf après quelque temps passé là.
Là, chaque vendredi, l'enfant peut, s'il le veut et si les parents le veulent, choisir un livre, et le rapporter à la maison. Pour le lire ou le regarder ou le laisser dans le sac.
Peu importe, l'objet devient familier.
Là, chaque vendredi, la plupart des enfants choisissent le même livre pendant des semaines. Mais les parents sont accompagnés. On leur explique l'intérêt de cette (ressentie comme pénible) répétition. ''Grosse colère!!!! Encore????''
Et puis, là, les livres sont mis à disposition. Pas planqués tout là-haut pour palézabimer. Même chez les bébés. Et puis, là, la lecture est individualisée. Un enfant peut choisir un livre et en demander la lecture à n'importe quel moment, en lien privilégié avec l'adulte. Et STOP à la lecture collective oùsque tous les enfants sont assis en arc de cercle autour de l'adulte et oùsque : ''eh! Tu restes tranquille pendant que je lis le livre à tout le monde.''
La lecture devrait toujours rester un plaisir.