5 Octobre 2017
Je vous ai déjà dit.
En protection de l'enfance : On commence par soutenir la famille. Proposer tout ce qui existe pour aider. Sans déposséder les parents de leur rôle. Juste en les ''étayant''.
Si la famille comprend et admet qu'elle a besoin d'aide. C'est super. Tout va bien
Si la famille comprend mais n'accepte que du bout des lèvres et avec méfiance. C'est moins super. On avance doucement et on essaye d'acquérir leur confiance. En transparence. ''On vous dira quand on trouvera que ça ne va pas''
Si la famille ne veut rien entendre, ne se remet absolument pas en cause. On a recours à la justice. La loi est là. Merci.
Plaçons nous dans le premier cas.
Parce que je voudrais, aujourd'hui, célébrer les merveilles de notre pays.
Et, une fois n'est pas coutume, je ne suis pas cynique. Eeeeeeeeh non!
Outre la PMI (gratuite et universelle), outre les Centres médico-psychiatriques (gratuits et universels). Outre les Travailleuses familiales (gratuité possible), outre tout ça tout ça...
L'Aide Sociale à l'Enfance propose la possibilité de bénéficier d'une aide éducative. Gratuite. Entendez du coaching en éducation. Gratuit. Pendant un an. Renouvelable. Les parents signent un contrat avec l'ASE. Et voilà.
L'hallu, non ?
Le problème. C'est que ces aides éducatives ont une image extrêmement péjorative. Comme si l'on considérait alors les parents comme des incapables. Alors que vraiment vraiment pas.
Je ne connais pas de parents qui n'ont jamais eu de difficultés éducatives. Mais certains sont soutenus par l'entourage familial, ou amical. D'autres se soutiennent entre eux, papamaman, mamanpapa. Mais quand on n'a pas ça, ya l'ASE.
Franchement, on est bien, ou pas ?