7 Décembre 2016
Là. Aujourd'hui. J'ai choisi mon camp.
Pas définitivement. Pas systématiquement. Juste pour eux maintenant.
Ça fait plus d'un an que la petite va mal. Retards, absences à l'école. Hygiène aléatoire. Échec scolaire.
Ce ne serait pas grave si les parents acceptaient l'aide qu'on leur propose. La mère est très fragile (si un quelqu'un de PMI dit ça de vous un jour, courez aux soins psychiatricologiques). Elle n'est pas en capacité de se remobiliser.
Le père est dans le déni.
Ça fait plus d'un an que l'on essaye. Que l'on tente. Que l'on cherche à les atteindre.
Et puis il y a eu cette fois où le frère de 18 mois a été retrouvé seul au domicile. C'est la mère qui a prévenu la police (elle était en garde à vue pour une sombre histoire. C'était plus facile de les prévenir)
Je vous jure que c'est difficile de passer dans sa tête le cap de ses propres résistances. Mais là, vraiment. Je crois que ces enfants bénéficieraient d'être ''placés''. Accueillis par l'ASE. Bien sûr, cela n'excluera jamais les parents. Ils ont tous besoin les uns des autres. Mais aplanir le contexte ne pourra être qu'utile. On a sans doute déjà trop tardé.
La balle au juge.