2 Avril 2017
Quelquefois, je vous jure, je me pose des questions presque...philosophiques...
Non parce que ce matin, je me disais :
Quand j'étais petite, je n'aimais pas le changement. Je lui préférais la routine familiale, le ronron du quotidien. Je détestais quand mes parents changeaient d'avis. Typique, le changement d'avis du samedi de retour des vacances :
- On fera une étape ce soir, les enfants! On dormira à l'hôtel et arrivée tranquille demain matin à la maison!
Et puis vers 17h30 :
- Bon bah, on va rentrer direct en fait. On va quand même pas dormir à l'Ibisse de Rocquencourt...
Bref. Je détestais l'imprévu.
Aujourd'hui, j'appréhende le planplan, la banalité, la suite des jours qui se ressemblent.
Alors c'est quoi? L'angoisse face à mon obsolescence programmée?
Celle-là même dont je n'avais sûrement pas conscience, petite fille?
Oui. Je pense que c'est ça. La preuve? Les ascètes n'ont pas peur de la mort. Ils pensent savoir ce qui les attend après. Et ne souffrent donc pas de leurs habitudes immuables. Ils s'en satisfont. Même.